Dansune rue de Paris, non loin de l'appartement de Claude-HĂ©lĂšne et de TĂ©rence, un couple d'apparence ordinaire, des travaux de rĂ©novation mettent au jour un mur aveugle et noir. Claude- HĂ©lĂšne le connaĂźt par coeur : c'est elle qui l'a conçu, il y a quinze ans, quand elle a inventĂ© le concept de micro-intervention urbaine. Elle avait voulu se faire artiste pour regagner l'amour de Prisonroman, Ă©ditions d’Ecart (2001) ; Patron Titan, roman, Galaade (2006) ; Dans les plis sinueux des vieilles capitales Galaade (Ă  paraĂźtre, 2012) Et traductrice . H. Gardner, Frames of Mind Ă©d. Odile Jacob, 1996. cotraductrice de Ihsan Oktay Anar, Atlas des continents brumeux Acte Sud, 2001. cotraductrice de Enis Batur, Amer savoir Acte Sud 2002. cotraductrice de Dans les plis sinueux des vieilles capitales », la souverainetĂ© n’est plus l’affaire d’une prĂ©sence solaire et opulente. « Barbe, Ɠil, dos, bĂąton, loques ». Le poĂšte doit faire avec l’absence, la nuit, le manque. Le rythme compose avec un poĂšme amaigri. Le sujet lyrique a dĂ©sormais le souffle court. Le souffle coupĂ©. 1776 pages, un « monstre » aux dires de son Ă©ditrice, « deux millions de signes » : le roman de Sylvie Taussig, Dans les plis sinueux des vieilles capitales, est dĂ©crit comme le « Toutd’abord, la rencontre entre le poĂšte et les petites vieilles se fait dans la ville, espace problĂ©matique, entre laideur et envoĂ»tement : « Dans les plis sinueux des vieilles capitales, / OĂč tout, mĂȘme l’horreur, tourne aux enchantements » v.1 et 2. Complaisance et hypocrisie sont mises en lumiĂšre dans la deuxiĂšme strophe. La femme aimĂ©e est comparĂ©e Dansles plis sinueux des vieilles capitales - Dans une rue de Paris, non loin de l'appartement de Claude-HĂ©lĂšne et de TĂ©rence, un couple d'apparence ordinaire, des travaux de rĂ©novation mettent au jour un mur aveugle et noir. Claude- HĂ©lĂšne le connaĂźt par coeur : c'est elle qui l'a conçu, il y a quinze ans, quand elle a inventĂ© le concept de micro-intervention urbaine. . Les ruelles sinueuses, les bĂątiments baroques et les remarquables curiositĂ©s de la capitale fĂ©dĂ©rale ont des histoires passionnantes Ă  raconter. La visite classique dans la vieille ville classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO offre un aperçu fascinant du passĂ© de Berne. Janvier 18 au 19. Jan. Ă  partir de 0000 heures CongrĂšs Suisse de l'Ă©lectricitĂ© 2023 Septembre 19 au 19. Sep. Ă  partir de 0000 heures Sichlete » Place fĂ©dĂ©rale Septembre 16 au 15. Jan. Ă  partir de 1000 heures Gurlitt un bilan Wasen im Emmental, Kunstmuseum Bern Septembre 23 au 08. Jan. Ă  partir de 1000 heures Isamu Noguchi Burgdorf, Zentrum Paul Klee À Victor Hugo. IDans les plis sinueux des vieilles capitales,OĂč tout, mĂȘme l’horreur, tourne aux enchantements,Je guette, obĂ©issant Ă  mes humeurs fatales,Des ĂȘtres singuliers, dĂ©crĂ©pits et monstres disloquĂ©s furent jadis des femmes,Éponine ou LaĂŻs ! Monstres brisĂ©s, bossusOu tordus, aimons-les ! ce sont encor des des jupons trouĂ©s et sous de froids tissusIls rampent, flagellĂ©s par les bises iniques,FrĂ©missant au fracas roulant des omnibus,Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,Un petit sac brodĂ© de fleurs ou de rĂ©bus ;Ils trottent, tout pareils Ă  des marionnettes ;Se traĂźnent, comme font les animaux blessĂ©s,Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettesOĂč se pend un DĂ©mon sans pitiĂ© ! Tout cassĂ©sQu’ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,Luisants comme ces trous oĂč l’eau dort dans la nuit ;Ils ont les yeux divins de la petite filleQui s’étonne et qui rit Ă  tout ce qui Avez-vous observĂ© que maints cercueils de vieillesSont presque aussi petits que celui d’un enfant ?La Mort savante met dans ces biĂšres pareillesUn symbole d’un goĂ»t bizarre et captivant,Et lorsque j’entrevois un fantĂŽme dĂ©bileTraversant de Paris le fourmillant tableau,Il me semble toujours que cet ĂȘtre fragileS’en va tout doucement vers un nouveau berceau ;À moins que, mĂ©ditant sur la gĂ©omĂ©trie,Je ne cherche, Ă  l’aspect de ces membres discords,Combien de fois il faut que l’ouvrier varieLa forme de la boĂźte oĂč l’on met tous ces Ces yeux sont des puits faits d’un million de larmes,Des creusets qu’un mĂ©tal refroidi pailleta ...Ces yeux mystĂ©rieux ont d’invincibles charmesPour celui que l’austĂšre Infortune allaita ! IIDe Frascati dĂ©funt Vestale enamourĂ©e ;PrĂȘtresse de Thalie, hĂ©las ! dont le souffleurEnterrĂ© sait le nom ; cĂ©lĂšbre Ă©vaporĂ©eQue Tivoli jadis ombragea dans sa fleur,Toutes m’enivrent ; mais parmi ces ĂȘtres frĂȘlesIl en est qui, faisant de la douleur un miel,Ont dit au DĂ©vouement qui leur prĂȘtait ses ailes Hippogriffe puissant, mĂšne-moi jusqu’au ciel !L’une, par sa patrie au malheur exercĂ©e,L’autre, que son Ă©poux surchargea de douleurs,L’autre, par son enfant Madone transpercĂ©e,Toutes auraient pu faire un fleuve avec leurs pleurs ! IIIAh ! que j’en ai suivi de ces petites vieilles !Une, entre autres, Ă  l’heure oĂč le soleil tombantEnsanglante le ciel de blessures vermeilles,Pensive, s’asseyait Ă  l’écart sur un banc,Pour entendre un de ces concerts, riches de cuivre,Dont les soldats parfois inondent nos jardins,Et qui, dans ces soirs d’or oĂč l’on se sent revivre,Versent quelque hĂ©roĂŻsme au cƓur des droite encor, fiĂšre et sentant la rĂšgle,Humait avidement ce chant vif et guerrier ;Son Ɠil parfois s’ouvrait comme l’Ɠil d’un vieil aigle ;Son front de marbre avait l’air fait pour le laurier ! IVTelles vous cheminez, stoĂŻques et sans plaintes,À travers le chaos des vivantes citĂ©s,MĂšres au cƓur saignant, courtisanes ou saintes,Dont autrefois les noms par tous Ă©taient qui fĂ»tes la grĂące ou qui fĂ»tes la gloire,Nul ne vous reconnaĂźt ! un ivrogne incivilVous insulte en passant d’un amour dĂ©risoire ;Sur vos talons gambade un enfant lĂąche et d’exister, ombres ratatinĂ©es,Peureuses, le dos bas, vous cĂŽtoyez les murs ;Et nul ne vous salue, Ă©tranges destinĂ©es !DĂ©bris d’humanitĂ© pour l’éternitĂ© mĂ»rs !Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille,L’Ɠil inquiet, fixĂ© sur vos pas incertains,Tout comme si j’étais votre pĂšre, ĂŽ merveille !Je goĂ»te Ă  votre insu des plaisirs clandestins Je vois s’épanouir vos passions novices ;Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ;Mon cƓur multipliĂ© jouit de tous vos vices !Mon Ăąme resplendit de toutes vos vertus !Ruines ! ma famille ! ĂŽ cerveaux congĂ©nĂšres !Je vous fais chaque soir un solennel adieu !OĂč serez-vous demain, Èves octogĂ©naires,Sur qui pĂšse la griffe effroyable de Dieu ? A Victor HugoIDans les plis sinueux des vieilles capitales,OĂč tout, mĂȘme l'horreur, tourne aux enchantements,Je guette, obĂ©issant Ă  mes humeurs fatalesDes ĂȘtres singuliers, dĂ©crĂ©pits et monstres disloquĂ©s furent jadis des femmes,Éponine ou LaĂŻs ! Monstres brisĂ©s, bossusOu tordus, aimons-les ! ce sont encor des des jupons trouĂ©s et sous de froids tissusIls rampent, flagellĂ©s par les bises iniques,FrĂ©missant au fracas roulant des omnibus,Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,Un petit sac brodĂ© de fleurs ou de rĂ©bus ;Ils trottent, tout pareils Ă  des marionnettes ;Se traĂźnent, comme font les animaux blessĂ©s,Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettesOĂč se pend un DĂ©mon sans pitiĂ© ! Tout cassĂ©sQu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,Luisants comme ces trous oĂč l'eau dort dans la nuit ;Ils ont les yeux divins de la petite filleQui s'Ă©tonne et qui rit Ă  tout ce qui Avez-vous observĂ© que maints cercueils de vieillesSont presque aussi petits que celui d'un enfant ?La Mort savante met dans ces biĂšres pareillesUn symbole d'un goĂ»t bizarre et captivant,Et lorsque j'entrevois un fantĂŽme dĂ©bileTraversant de Paris le fourmillant tableau,Il me semble toujours que cet ĂȘtre fragileS'en va tout doucement vers un nouveau berceau ;A moins que, mĂ©ditant sur la gĂ©omĂ©trie,Je ne cherche, Ă  l'aspect de ces membres discords,Combien de fois il faut que l'ouvrier varieLa forme de la boĂźte oĂč l'on met tous ces Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes,Des creusets qu'un mĂ©tal refroidi pailleta...Ces yeux mystĂ©rieux ont d'invincibles charmesPour celui que l'austĂšre Infortune allaita !IIDe Frascati dĂ©funt Vestale enamourĂ©e ;PrĂȘtresse de Thalie, hĂ©las ! dont le souffleurEnterrĂ© sait le nom ; cĂ©lĂšbre Ă©vaporĂ©eQue Tivoli jadis ombragea dans sa fleur,Toutes m'enivrent ; mais parmi ces ĂȘtres frĂȘlesIl en est qui, faisant de la douleur un mielOnt dit au DĂ©vouement qui leur prĂȘtait ses ailes Hippogriffe puissant, mĂšne-moi jusqu'au ciel !L'une, par sa patrie au malheur exercĂ©e,L'autre, que son Ă©poux surchargea de douleurs,L'autre, par son enfant Madone transpercĂ©e,Toutes auraient pu faire un fleuve avec leurs pleurs !IIIAh ! que j'en ai suivi de ces petites vieilles !Une, entre autres, Ă  l'heure oĂč le soleil tombantEnsanglante le ciel de blessures vermeilles,Pensive, s'asseyait Ă  l'Ă©cart sur un banc,Pour entendre un de ces concerts, riches de cuivre,Dont les soldats parfois inondent nos jardins,Et qui, dans ces soirs d'or oĂč l'on se sent revivre,Versent quelque hĂ©roĂŻsme au coeur des droite encor, fiĂšre et sentant la rĂšgle,Humait avidement ce chant vif et guerrier ;Son oeil parfois s'ouvrait comme l'oeil d'un vieil aigle ;Son front de marbre avait l'air fait pour le laurier !IVTelles vous cheminez, stoĂŻques et sans plaintes,A travers le chaos des vivantes citĂ©s,MĂšres au coeur saignant, courtisanes ou saintes,Dont autrefois les noms par tous Ă©taient qui fĂ»tes la grĂące ou qui fĂ»tes la gloire,Nul ne vous reconnaĂźt ! un ivrogne incivilVous insulte en passant d'un amour dĂ©risoire ;Sur vos talons gambade un enfant lĂąche et d'exister, ombres ratatinĂ©es,Peureuses, le dos bas, vous cĂŽtoyez les murs ;Et nul ne vous salue, Ă©tranges destinĂ©es !DĂ©bris d'humanitĂ© pour l'Ă©ternitĂ© mĂ»rs !Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille,L'oeil inquiet, fixĂ© sur vos pas incertains,Tout comme si j'Ă©tais votre pĂšre, ĂŽ merveille !Je goĂ»te Ă  votre insu des plaisirs clandestins Je vois s'Ă©panouir vos passions novices ;Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ;Mon coeur multipliĂ© jouit de tous vos vices !Mon Ăąme resplendit de toutes vos vertus !Ruines ! ma famille ! ĂŽ cerveaux congĂ©nĂšres !Je vous fais chaque soir un solennel adieu !OĂč serez-vous demain, Èves octogĂ©naires,Sur qui pĂšse la griffe effroyable de Dieu ? Did you ever know the Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF Kindle? Yes, this is a very interesting book to read. plus it is the best selling Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF Download of the the first to download this Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF ePub. because there are 4 types of file formats PDF, Kindle, ePub, and do not need to print this continues you simply download it and you can read the Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF Mobi on PC, Tablet or Online Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales Mobi Social Media Parthner ... See the profile of pdf reader on the Overblog portal Create your blog with Overblog Top posts...View and read Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF Kindle ebook free online before you decide to download by clicking Read and Download buttonDans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF by ... – Free eBooks Download. Description Sous chef Aimee Tierney has the perfect recipe for the perfect life ...Download title PDF Online Repost Like. by .... Follow 0 2 views . More videos from Yitzhak Infant. 00 07 ...PDF title PDF Download Full. Download. Download ebook Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF ePub, Download Online Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales PDF Book, ...Download title PDF by. Kerry Lonsdale PDF Online free. Read Dans Les Plis Sinueux Des Vieilles Capitales Online She graduated from California. Polytechnic ... Un promeneur solitaire dans la fouled’Antonio Muñoz MolinaTraduit de l’espagnol par Isabelle GugnonSeuil, 522 p., 24 €A la lecture de cet immense catalogue de choses vues, lues, ou entendues en divers lieux, quelques questions jaillissent au sujet de son auteur. Comment ĂȘtre ici et ailleurs ? Soi-mĂȘme et tant d’autres ? Comment ĂȘtre toujours en mouvement et un Ă©crivain d’arrĂȘt ? La rĂ©ponse gĂźt dans une phrase lĂąchĂ©e Ă  la page 341 d’un livre qui prend le pouls de la planĂšte et traque la pulsation de notre Ă©poque – tout en confiant des souvenirs intimes Ce que j’apprĂ©cie le plus quand je marche en solitaire et que je parle une autre langue, c’est la suspension partielle de mon identitĂ©. »L’Andalou Antonio Muñoz Molina, voyageur sexagĂ©naire ayant roulĂ© sa bosse de Madrid Ă  New York avec des haltes frĂ©quentes Ă  Paris, musarde sans en perdre une miette. Un promeneur solitaire dans la foule, qui compile sensations, descriptions, reliques ou remembrances dans les plis sinueux des vieilles capitales, bute sur un mot, tombe sur un son, retrouve un personnage, repĂšre ce qui vous accroche l’Ɠil c’est un vaste mais minutieux herbier humain, collectĂ© d’une main de loufoque, grave et sensuel J’écris au crayon, un taille-crayon toujours Ă  cĂŽtĂ© de moi, les doigts en contact avec le papier, avec les ciseaux dont je me sers pour dĂ©couper des phrases, des titres ou des mots Ă©pars, qui, une fois isolĂ©s, se parent d’une Ă©tincelle de beautĂ©, une poĂ©sie inventĂ©e ni par moi ni par personne, mais surgie exclusivement du hasard. Le crayon avance sur le papier aussi discrĂštement que des pieds nus sur un parquet. » Inattendu, loufoque, grave, ailĂ©, imagĂ©, sensuel, ce livre se lit comme autant d’expĂ©riences urbaines, dans les pas de Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Thomas De Quincey, Fernando Pessoa, Walter Benjamin, ou encore du photographe tchĂšque follement marginal Miroslav TichĂœ 1926-2011.FlĂąneur Ă©gotiste mais altruiste, arpenteur des citĂ©s, gĂ©omĂštre des Ăąmes, guettant ces moments oĂč la rue devient une narration », Antonio Muñoz Molina rĂȘve Ă  haute et douce voix, pour notre plus vif plaisir et notre plus alerte rĂ©flexion J’imagine un musĂ©e de marcheurs dans la ville qui serait inĂ©vitablement funĂ©raire, avec ce dramatisme posthume qu’ont toujours les chaussures, mĂȘme celles qu’on laisse au pied du lit avant de se coucher, double sĂ©pulture des fatigues et des promenades de la vie. »L’écrivain ne cesse de possĂ©der l’asphalte, les traces, les fragments. Il prolonge le culte baudelairien des images en zoomant sur les Ă©crans qui rythment dĂ©sormais nos vies harcelĂ©es, qu’il Ă©rige en art poĂ©tique Vivre de ce qui jaillit ou apparaĂźt Ă  chaque moment devant moi. » Se fondre sans relĂąche dans la modernitĂ©, c’est ce que pratiquait dĂ©jĂ  l’auteur, quinze ans plus tĂŽt, avec les 87 chapitres de FenĂȘtres de Manhattan. Il y affirmait Je ne suis personne, ou plutĂŽt je suis ”Monsieur Personne” et pourtant je suis davantage moi-mĂȘme que jamais, plus que n’importe oĂč. »Or l’ultime paragraphe de cette somme Ă©clatĂ©e qu’est Un promeneur solitaire dans la foule rapporte Je regardais et Ă©coutais la ville jusqu’à ce que ma conscience s’y dissolve. » Ajoutant mĂȘme Comme si je me voyais en dehors de mon corps. » Cet effacement d’un moi trop fixe au profit d’un nous plus fluctuant explique le charme de cette prose, qui entraĂźne Ă  la maniĂšre du principe d’ArchimĂšde tout lecteur plongĂ© dans un tel livre subit, de la part de celui-ci, une poussĂ©e exercĂ©e du bas vers le haut


dans les plis sinueux des vieilles capitales