2 Ne prenez rien personnellement . Tout en restant engagé dans la vie, il s’agit de ne pas prendre les événements au premier degré en réagissant de manière émotionnelle et en y impliquant son ego. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n Lequatrième accord toltèque : Faites toujours de votre mieux Le quatrième accord toltèque concerne l’application des trois premiers (que votre parole soit impeccable, ne prenez rien LesQuatre Accords toltèques : le livre incontournable à lire pour réussir son année 2021. 1er accord : avoir une parole « impeccable ». 2e accord : Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord : ne pas faire de suppositions. Le 4e Accordtoltèque n° 2 : N’en faites jamais une affaire personnelle. Les autres ne font rien à cause de nous. C’est à cause d’eux-mêmes. Lorsque nous prenons l’habitude de ne rien prendre personnellement, nous évitons 20déc. 2017 - 4+1 ACCORDS TOLTEQUES : Accord 2 = « Ne jamais rien prendre personnellement » #accordstolteques #developpementpersonnel #infographic Le2ème accord Toltèque nous dit : « quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Cette affaire là est loin d’être facile. On a vu précédemment que les humains se sont mis d’accord et même s’aident à se faire mutuellement souffrir. Cet accord implicite là est très puissant, très présent, domine largement. . La parole, que le 1e Accord Toltèque demande de maîtriser, c'est l'épée à double tranchant du chevalier. Ne rien prendre personnellement, le 2e Accord,... Lire la suite 13,00 € Neuf Expédié sous 3 à 6 jours Livré chez vous entre le 23 août et le 24 août La parole, que le 1e Accord Toltèque demande de maîtriser, c'est l'épée à double tranchant du chevalier. Ne rien prendre personnellement, le 2e Accord, c'est le bouclier qui vous protège de l'opinion des autres. Ne pas faire de suppositions, comme le suggère le 3e Accord, c'est le Graal du chevalier toltèque sa quête de vérité. Le 4e Accord, Faites toujours de votre mieux !, est sa devise, qui s'applique à chaque aspect de l'existence. Enfin, le 5' est représenté par le heaume ailé du chevalier un casque qui le protège de la crédulité - Soyez sceptique - et dont les ailes, près des oreilles, vous rappellent qu'il faut Apprendre à écouter. Cet ouvrage vous invite à mettre en pratique cette sagesse ancestrale en devenant un véritable chevalier toltèque. Ainsi. vous apprendrez à cultiver des relations impeccables et à vous libérer de ces ennemis intérieurs que sont la crédulité. la susceptibilité, la médisance, les projections, le laxisme ou le perfectionnisme. pour enfin retrouver votre Moi véritable et authentique. En bonus, un parallèle inédit entre la Genèse et les Accords Toltèques qui en révèle la même structure archétypale fondamentale. Date de parution 19/11/2014 Editeur ISBN 978-2-8132-0775-3 EAN 9782813207753 Présentation Broché Nb. de pages 137 pages Poids Kg Dimensions 13,5 cm × 19,0 cm × 1,3 cm Les Accords Toltèques la voie de la liberté personnelle et de la chevalerie relationnelle. Dans la première partie de cet article, je présente les Accords Toltèques sur la base de ce que j’ai lu et compris dans les ouvrages de Don Miguel Ruiz. Dans la deuxième partie de cet article, je m’inspire des propos d’Olivier Clerc sur la chevalerie relationnelle et j’explique de mon point de vue en quoi les Accords Toltèques peuvent aider un accompagnant coach, thérapeute à améliorer sa pratique professionnelle. Première partie En quoi consistent les Accords Toltèques ? Artistes, philosophes, chamanes et guerriers d’Amérique Latine, les Toltèques ont vécu pendant 400 ans environ de +/- 900 à +/- 1300 autour de Tula, leur capitale, située près de Teotihuacan au Mexique. Le but de l’enseignement Toltèque était de permettre à chacun de faire de sa vie un chef d’œuvre. La voie Toltèque était une voie de Sagesse qui comprenait trois maîtrises La maîtrise de l’Attention ou de la Conscience La maîtrise de la Transformation La maîtrise de l’Intention ou maîtrise de l’Amour Pour faire court, il s’agit de d’abord prendre conscience de ce qui nous limite pour le transformer et arriver à vivre l’amour au quotidien. Don Miguel Ruiz a synthétisé la deuxième maîtrise, celle de la Transformation, en quatre Accords puis en un cinquième soyez sceptique mais apprenez à écouter ». L’intention est de conclure avec nous-mêmes ces 5 Accords de Sagesse afin de nous libérer de tous les autres accords qui nous limitent et nous entravent tels que ceux que nous avons conclus dans notre enfance avec nos parents, nos éducateurs et toutes les personnes qui ont fait autorité pour nous. Les 5 accords Toltèques ont été formalisés par Don Miguel Ruiz dans deux ouvrages Les 4 Accords Toltèques » puis Le 5° Accord Toltèque ». Les quatre premiers Accords sont les suivants Que votre parole soit impeccable. » Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. » Ne faites pas de supposition. » Faites toujours de votre mieux. » Dans leur énoncé, ces quatre Accords sont extrêmement simples. Leur mise en pratique l’est beaucoup moins car elle requiert vigilance et persévérance. Ils se révèlent alors très puissants pour transformer notre façon de vivre en général et notre façon d’être en relation en particulier. 1 – Que votre parole soit impeccable. » Vaste programme ! Étymologiquement, impeccable signifie qui ne pêche pas ». Selon Don Miguel Ruiz, nous pêchons » lorsque nous commettons quelque chose contre nous-mêmes. Une parole impeccable est une parole qui ne nous nuit pas et qui ne nuit pas aux autres. Cela implique de s’abstenir de se juger, de se critiquer et de répéter à son encontre des propos désobligeants tenus par d’autres. Cela implique également de nettoyer son langage des expressions négatives. Comme par exemple ça me tue », j’en ai plein le dos », ou même c’est trop bien » … Pourquoi trop » ? Une parole impeccable nous demande d’éviter également les mots qui nuisent à autrui médisance, jugement, critique, calomnie, etc. Pourquoi ? Parce que tôt ou tard ces paroles, même dites en toute discrétion, atteignent leur cible puis nous reviennent. La parole est une énergie elle ne reste jamais sans effet. Comme l’énonce le prologue de l’Évangile de Saint-Jean, le monde a été créé par le Verbe. L’homme est créateur de sa parole, en bien comme en mal. Il peut par exemple choisir de faire une déclaration d’amour ou une déclaration de guerre. C’est donc un choix qu’il appartient à chacun de nous de faire un jour celui de la bénédiction. Le pouvoir de décider d’utiliser sa parole uniquement pour bénir pour dire le bien que je vois chez moi et chez les autres. Cela demande un effort soutenu, à l’image de celui requis pour maîtriser le maniement d’une épée. Selon Don Miguel Ruiz, de tous les Accords, c’est le plus important est le plus difficile à honorer. Ce seul Accord conclu avec soi-même permet de faire de sa vie un véritable paradis personnel ». Pour seul paiement de ses guérisons miraculeuses, le guérisseur du début du XXe siècle Maître Philippe de Lyon demandait à leurs bénéficiaires qu’ils ne disent pas de mal d’autrui durant une heure, un jour ou une semaine, selon les cas. C’est dire l’importance qu’il attachait à ne pas médire. En effet, la médisance est un poison émotionnel et relationnel. Elle salit, elle pollue, elle détruit. Tout comme nos ordinateurs sont désormais équipés de logiciels antivirus, nous gagnerions à nous équiper intérieurement d’un détecteur de médisance », pour ne plus en être les complices et les propagateurs même inconscients. Dans le corps social, les dégâts de cette parole mauvaise sont comparables à ceux des virus informatiques dans les réseaux. Jésus affirmait que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche d’un homme qui le souille, mais ce qui en sort. Refuser de propager des rumeurs ou de médire, c’est faire l’écologie de la parole. Ne plus polluer autrui ni soi-même avec les mots, c’est contribuer par sa parole à créer un monde meilleur. Don Miguel Ruiz conseille à ceux qui veulent conclure cet Accord d’être patient avec eux-mêmes car il n’est pas possible d’acquérir une parole impeccable du jour au lendemain. Rien ne sert donc de se juger. Si nous rompons cet Accord par mégarde, comme l’enfant qui apprend à marcher et qui tombe, nous choisirons de nous relever et de persévérer. Avec la pratique soutenue d’une parole impeccable, nous percevrons vite les améliorations dans notre vie et la motivation à maintenir cet Accord s’en trouvera accrue. 2 – Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. » Rien qu’en appliquant ce deuxième Accord, nous commencerons à briser des dizaines de petits accords qui nous font souffrir. Ne plus prendre les choses personnellement, c’est retirer à autrui le pouvoir que nous lui avons donné de nous juger, de nous critiquer, de nous nuire. C’est cesser d’attacher de l’importance à l’opinion d’autrui. C’est ne plus dépenser d’énergie à défendre une image idéale de soi contre les critiques, ni à chercher à la nourrir de compliments. Au quotidien, il est plutôt habituel de prendre personnellement tout ce qui nous arrive. La moindre remarque nous irrite ou nous attriste. Tout en comprenant la pertinence de ce deuxième Accord, nombreux sont ceux qui ont de la peine à l’appliquer. En effet, il est difficile de mettre en pratique une injonction en ne … pas ». OK, je n’en fais pas une affaire personnelle. Mais alors … j’en fais quoi ? Untel me traite d’idiot ou d’incompétent, m’insulte ou m’humilie. Comment réagir autrement que personnellement ? Il convient de changer de centre de gravité dans la relation, de se décentrer ». Au lieu de m’occuper de moi, de ce que les autres disent de moi, de comment ils se comportent envers moi, je choisis de m’intéresser à l’autre. Qu’est-ce que son attitude et ses paroles me disent de lui et non de moi ? Que m’apprend-t-il sur lui en me parlant de moi ? Une montée est une descente vue d’en bas » dit un adage plein de bon sens. Cela nous rappelle qu’une opinion n’a de pertinence qu’en fonction du point de vue d’où on l’émet. C’est ce que soulignait Courteline avec humour lorsqu’il disait que se faire traiter d’idiot par un imbécile est une volupté de fin de fin gourmet ». Celui qui me traite par exemple d’incompétent m’indique surtout depuis quelle orgueilleuse hauteur il me considère. Enfant, c’est à travers le regard de nos parents et des adultes qui nous entouraient que nous nous sommes formé une image de nous-mêmes. C’est à travers leurs paroles et leurs regards que nous avons cru apprendre qui nous étions tu es moche », tu es nulle », tu es lente », tu es insupportable » … Nous avons accepté ces jugements en croyant fiable le point de vue des adultes. Ces qualificatifs ont eu un impact sur nous parce que nous avons donné notre accord à ce qui était dit de nous. Adulte, devenu conscient de la relativité des points de vue de ceux qui nous ont étiquetés, il nous revient de briser les accords qui nous limitent et nous rendent dépendants de l’opinion d’autrui. Il nous revient de conclure l’accord de ne plus accepter en les prenant personnellement les opinions et jugements d’autrui qui ne reflètent le plus souvent que leur point de vue relatif. Un accord important à briser, pour ne plus prendre les choses personnellement, est donc celui qui consiste à croire que les autres nous connaissent mieux que nous. En réalité, personne n’est dans notre tête, dans notre cœur ou dans notre corps. Nul ne sait mieux que moi ce qui se passe en moi, ce qui m’anime, pourquoi je me lève le matin, quelles sont mes valeurs, mes intentions, mes idéaux, mes craintes. Notre propre étalon, c’est en nous qu’il convient de le chercher et pas dans l’opinion fluctuante des autres. Pour conclure sur ce deuxième Accord, un point de vigilance ne pas prendre les choses personnellement ne signifie pas ne pas les prendre du tout. Tout renvoyer à son interlocuteur en lui disant c’est ton point de vue », c’est ton problème », c’est ta vision des choses » … aboutit à s’enfermer dans une bulle où il n’y a plus d’échange avec autrui. Le regard d’autrui sur nous n’est pas forcément juste et en même temps il est tout de même intéressant à considérer. Il a toujours quelque chose à nous apprendre, sur l’autre ou sur nous-même par les réactions qu’il déclenche en nous notamment. Je compare les jugements des autres à mon égard à des manteaux » dont ils m’habillent. Je sais que je ne suis pas responsable de ces manteaux » dont ils m’habillent et en même temps, je sais que je suis responsable des crochets » qui sont les miens et qui permettent à ces manteaux de tenir. Je pratique alors la règle du 1% minimum » et je m’interroge sur le pourcentage qui m’appartient véritablement. C’est lorsque nous avons cessé de prendre les choses personnellement que nous sommes le mieux en mesure de tirer profit d’une opinion ou d’un jugement, précisément parce que nous n’y réagissons plus. L’échange peut alors être ouvert, constructif, mutuellement enrichissant, même lorsqu’il débute de façon agressive. 3 – Ne faites pas de suppositions. » Never assume » dit le Dalaï-Lama. Ne faites pas de suppositions » confirme Don Miguel Ruiz. Conclure cet Accord transforme notre vécu quotidien. Pourquoi ? Parce que cette habitude de prêter des intentions à autrui alors que ce sont forcément les nôtres, représente un obstacle majeur à la communication. Écoutons les conversations autour de nous. On y parle d’absents, de ce qu’ils ont fait ou dit et des intentions que nous leur prêtons. Mon patron m’a dit ceci parce qu’il croit que … » Ma femme a fait ça parce qu’elle s’imagine que … » Faire des suppositions nuit à la communication parce que cela nous retient de demander aux autres les motivations réelles de leurs actions et qui sont souvent très différentes de celles que nous leur prêtons. Si je crois savoir ce qui vous pousse à agir ou parler ainsi, je ne vais pas prendre la peine de vous le demander. Chaque fois que nous croyons deviner les motivations d’autrui, nous ne sommes pas confrontés à lui mais à l’idée que nous nous faisons de lui, donc à nos propres projections. Au quotidien il s’avère difficile de ne pas faire de suppositions, tellement ce mode de fonctionnement est ancré en nous. Alors, plutôt que de prêter une seule intention à autrui souvent la pire, il convient de lui en prêter au minimum deux et contradictoires. Par exemple, un automobiliste me double à toute allure sur une route nationale et me fait une queue de poisson. À la supposition que c’est un chauffard et un égoïste qui se fiche des autres, il convient d’opposer immédiatement celle que sa femme est peut-être en train d’accoucher, qu’il fait une crise d’asthme, qu’un cas de force majeur le conduit à prendre ces risques. La réalité, c’est que je n’en sais rien. Je constate un fait mais je n’en connais pas la raison. Alors je choisis de me refuser à accepter la première explication simpliste qui me vient à l’esprit souvent la pire et de m’énerver tout seul. Tout comme les Sophistes étaient capables de défendre un point de vue et son contraire avec la même force d’argumentation, il est enrichissant et libérateur de multiplier les suppositions chaque fois qu’aucune certitude n’est permise. Cela évite de réagir mécaniquement à ses propres intentions projetées sur autrui. Cela permet de rester plus ouvert, plus serein, moins partial, moins prisonnier d’émotions polluantes. Cet Accord est surtout une invitation à aller vers l’autre, à communiquer avec lui, à lui demander quand c’est possible les raisons de son comportement. Il est facile de confondre une supposition avec la réalité, mais lorsque nous en faisons plusieurs, il devient clair que ce ne sont que des suppositions. Nous évitons ainsi de nous faire piéger et nous sommes davantage dans la réalité de ce qui se passe pour l’autre. Que de problèmes sont ainsi évités ! 4 – Faites toujours de votre mieux. » A priori, cela fait un peu boy-scout », non ? Autant les trois premiers Accords titillent notre curiosité et nous interpellent, autant celui-ci semble tout d’abord n’avoir rien de bien passionnant à nous apprendre. Et pourtant. La raison d’être de ce quatrième Accord est des plus importantes car il nous sert à nous épargner le poison émotionnel de la culpabilité. Si j’ai fait de mon mieux, quel que soit le résultat de mon action, je ne culpabiliserai pas. OK ça n’a pas marché, et en même temps j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir ». Ce mieux que nous nous efforçons de faire, Don Miguel Ruiz souligne qu’il varie d’un jour à l’autre. Lorsque je suis en pleine forme physique, mentale et émotionnelle, que tout va bien sur tous les plans, mon mieux sera meilleur que le jour où je suis malade, déprimé, contrarié ou angoissé. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un mieux universel et absolu, d’un idéal de perfection qui ne servirait alors qu’à nous empoisonner l’existence. C’est un mieux réaliste, que chacun de nous est en mesure d’évaluer au jour le jour, en fonction de son état intérieur et de ses ressources. Si faire moins que son mieux conduit à la culpabilité, vouloir faire plus que son mieux conduit au perfectionnisme et progressivement à l’épuisement. Derrière son apparence simpliste, cet Accord s’avère en réalité beaucoup plus important que nous l’imaginons a priori. Les trois premiers Accords Toltèques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux. Ne vous attendez pas à toujours vous exprimer avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrées dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. N’imaginez pas que vous ne prendrez plus jamais rien personnellement. Faites seulement de votre mieux. Ne croyez pas que vous ne ferez plus jamais la moindre supposition. Et en même temps, vous pouvez parfaitement faire de votre mieux. » Don Miguel Ruiz En faisant de notre mieux, nos trois habitudes de mal utiliser notre parole, de faire une affaire personnelle de tout ce qui nous arrive et de faire des suppositions, vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Nous n’avons pas à nous juger, à nous sentir coupable ou à nous punir, si nous n’arrivons pas à toujours respecter ces Accords. Si nous faisons de notre mieux, nous nous sentirons bien, même en faisant encore des suppositions, même s’il nous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si notre parole n’est pas tout le temps impeccable. Deuxième partie En quoi les Accords Toltèques peuvent aider un accompagnant à améliorer sa pratique professionnelle ? Dans le magazine Inexploré n°17 – 1er trimestre 2013, Olivier Clerc a rédigé un article sur la chevalerie relationnelle à partir des Quatre Accords Toltèques » et du Cinquième Accord Toltèque » de Don Miguel Ruiz. Cette comparaison avec la chevalerie relationnelle m’a inspiré un parallèle avec mon métier d’accompagnant. A titre personnel, les Accords Toltèques font partie intégrante de mes Accords de Vie et dans mon métier ils me permettent de progresser dans la voie de l’accompagnement relationnel. En appliquant les 5 Accords Toltèques, je peux redevenir l’auteur de ma vie. Grâce à mon exemplarité dans ma posture d’accompagnant coach / thérapeute, je peux inspirer la personne que j’accompagne et lui permettre à son tour de redevenir l’auteur de sa vie. Pour résumer mon idéal d’accompagnant … Coach & thérapeute relationnel, je suis attentif à toujours faire de mon mieux pour écouter avec attention, parler avec intention, ne pas prendre les choses personnellement et ne pas faire de suppositions. 1 – Que ma parole soit impeccable mon épée relationnelle. » L’épée est une arme à double tranchant, tout dépend de qui la manie et des intentions qui l’animent. La parole est symboliquement l’épée du chevalier relationnel. Elle peut éclairer, encourager, éduquer, elle peut même guérir, restaurer la confiance en soi, embellir. Revers de la médaille, la parole peut aussi déclencher des guerres, semer la discorde, répandre rumeurs, calomnies et ragots. Et si ma parole ne servait désormais plus que le meilleur ? Coach / thérapeute, je décide de mettre ma parole au service du meilleur. Je parle authentiquement à mon client je lui dis ce que je pense et ressens. Pas de compliment ou de flatterie pour l’encourager faussement, pas de parole de sauvetage quand je le sens en danger. L’épée est le symbole du Verbe au double pouvoir tranchant, destructeur et créateur, arme de lumière qui frappe en plein cœur et vainc les ténèbres. Ma parole est symboliquement mon épée elle peut éclairer mon client, l’encourager, lui permettre de retrouver confiance en lui mais elle peut aussi lui être dommageable si elle le renforce dans ses représentations limitantes par exemple. Alors je suis vigilant aux croyances limitantes pour le dire autrement aux auto-tromperies » de mon client. 2 – Quoi qu’il arrive, je n’en fais jamais une affaire personnelle mon bouclier miroir relationnel. » Le chevalier relationnel possède un bouclier qui le protège de l’agression. Si quoi qu’il arrive, je n’en fais pas une affaire personnelle, les paroles des autres ne m’atteignent plus. Quelle liberté retrouvée ! Ce que mon client dit et fait n’est qu’une projection de sa propre réalité, de sa vision du monde. La parole et les comportements de mon client me permettent de comprendre son paysage identitaire ses valeurs, ses croyances, ses espoirs et ses engagements. Dans ses jugements sur les autres et le monde qui l’entoure, mon client parle de lui, de ses ombres sombres » et de ses ombres dorées ». Les mots de mon client se reflètent dans mon bouclier miroir. Lorsque je reformule, sans juger ni interpréter les propos de mon client, je lui renvoie ses projections et lui permet de mieux se comprendre. Admettre que mes croyances sont des constructions mentales, c’est considérer que je peux changer ma vision de moi, des autres et du monde. Ce qui me responsabilise tout en me redonnant de la liberté. » Gregory Bateson 3 – Je ne fais aucune supposition ma quête relationnelle. » Tout chevalier qui se respecte est en quête de la Vérité. Il n’est pas question de vivre dans l’illusion, les mensonges ou les faux-semblants. Le chevalier relationnel s’efforce de sortir de ses suppositions et de revenir à la réalité, à la vérité de la relation. J’ai conscience que je ne vois pas le monde tel qu’il est. Je vois le monde tel que je suis. En effet, je filtre la réalité objective à travers le filtre subjectif de mes croyances, de mes blessures, de mes valeurs et de mes espoirs. Comme je ne veux pas vivre dans l’illusion, les mensonges ou les faux-semblants, je m’efforce de sortir de mes suppositions et de revenir à la réalité, à la vérité de notre relation. Je peux faire plusieurs suppositions mais je me garde de n’en faire qu’une seule et de la croire vraie car je ne verrai la relation de mon client à son problème uniquement sous cet angle. Je vérifie donc mes hypothèses avec mon client. Je communique clairement avec mon client pour éviter les malentendus. J’ai le courage de lui poser toutes les questions que je juge utiles et de le confronter en exigence sans complaisance pour lui permettre d’expérimenter le changement qu’il souhaite et en bienveillance dans le respect de qui il est. En tant qu’accompagnant, je suis en quête de vérité dans ma relation à mon client et cette vérité passe par une neutralité bienveillante. 4 – Je sais écouter tout en restant sceptique mon heaume relationnel. » Le chevalier relationnel écoute mais ne croit pas sans discernement. Il se protège des croyances infondées et fait preuve d’une saine dose de scepticisme y compris vis-à-vis de ce que lui raconte son mental. Je fais alliance avec mon client mais pas avec sa problématique. J’écoute mais je ne crois pas sans discernement tout ce qu’il me dit. Je reformule ce que j’entends et je n’hésite pas à recadrer ses propos pour lui permettre de nettoyer les lunettes avec lesquelles il regarde le monde. J’identifie tout ce que mon client ou son entourage fait pour résoudre son problème et qui ne fonctionne pas. Des recadrages ajustés sur les tentatives de solution de mon client l’aident à transformer ses problèmes en défis à relever et en processus d’apprentissage sur sa relation à lui-même et aux autres. Parce que mon client n’est pas tout le temps ni complètement en relation avec son problème, je le questionne sur les moments d’exceptions et je cherche à comprendre ce qu’il a fait ou pas et ce que son environnement a fait ou pas pour cela. En questionnant sur les moments d’exceptions, je mets mon client dans son espace solution » et lui fait prendre conscience de ses ressources points de solidité ». Je sais faire preuve d’une saine dose de scepticisme, également et surtout vis-à-vis de ce que me raconte mon propre mental. 5 – Je fais toujours de mon mieux ma devise relationnelle. » Le chevalier relationnel évite le perfectionnisme et le laxisme. Il est dans le juste, dans le vivant. Au quotidien, il se demande s’il fait de son mieux pour avoir une parole impeccable, pour ne pas prendre les choses personnellement, pour ne pas faire de suppositions et pour écouter tout en restant sceptique. Je m’efforce d’éviter le perfectionnisme et le laxisme. Je sais que mon mieux » change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, je prends soin de ma relation avec mon client du mieux que je le peux. Du mieux que je peux, je crée les conditions pour permettre à mon client de trouver une solution à son problème. J’ai une obligation de moyens et non pas de résultat envers mon client. Mon métier d’accompagnant consiste à mener le cheval à la rivière mais je n’ai pas le pouvoir de le faire boire ». Mon client évolue à son rythme, je n’en fais pas une affaire personnelle. Je fais confiance à mon client il saura me guider pour le guider. Vous en savez désormais plus sur les Accords Toltèques. Si vous choisissez de les mettre en pratique au quotidien, je vous recommande deux petits cahiers très pratiques à moins de 10€ l’unité > Petit cahier d’exercice des Accords Toltèques » de Patrice Ras aux éditions Jouvence 6,50€ > 50 exercices pour pratiquer les Accords Toltèques » de Virgile Stanislas Martin aux éditions Eyrolles 9,90€ OVPAccordsTolteques Le 3ème accord Toltèque Ne faites pas de suppositionsÊtes-vous conscient que presque tout ce que vous vous dites est une supposition ?Les humains ont une imagination puissante, très puissante, et il y a tellement d'idées et d'histoires que nous pouvons imaginer. Nous écoutons les symboles qui parlent dans notre tête. Nous commençons à imaginer ce que font les autres, ce qu'ils pensent, ce qu'ils disent de nous, et nous imaginons des choses dans notre imagination. Nous inventons toute une histoire qui n'est que vérité pour nous, mais nous y supposition en entraîne une autre ; nous sautons aux conclusions et nous prenons notre histoire très au sérieux. Ensuite, nous blâmons les autres et nous commençons généralement à bavarder pour essayer de justifier nos suppositions. Bien sûr, en bavardant, un message déformé devient encore plus des suppositions puis les prendre personnellement est le début de l'enfer dans ce monde. Presque tous nos conflits sont basés sur cela, et il est facile de comprendre suppositions ne sont rien d'autre que des mensonges que nous nous racontons à nous-mêmes. Cela crée un grand drame pour rien, car nous ne savons pas vraiment si quelque chose est vrai ou rien prendre personnellement vous donne une immunité dans l'interaction que vous avez avec les autres, et ne pas faire de suppositions vous donne une immunité dans l'interaction que vous avez avec vous-même, avec votre voix de la connaissance, ou ce que nous appelons la pensée. C'est la voie que proposent les 4 accords des suppositions, c'est penser. Nous pensons trop, et la réflexion conduit à des suppositions. Le simple fait de penser "Et si" peut créer un énorme drame dans nos vies. Chaque être humain peut penser beaucoup, et la pensée engendre la peur. Nous n'avons aucun contrôle sur toute cette pensée, tous ces symboles que nous déformons dans notre tête. Si nous arrêtons de penser, nous n'essayons plus de nous expliquer quoi que ce soit, et cela nous empêche de faire des humains ont besoin de tout expliquer et de tout justifier ; nous avons besoin de savoir, et nous faisons des suppositions pour satisfaire notre besoin de savoir. Nous ne nous soucions pas de savoir si la connaissance est vraie ou non. Vérité ou fiction, nous croyons à 100 % en ce que nous croyons, et nous continuons à y croire, parce que le simple fait d'avoir des connaissances nous fait nous sentir en sécurité. Il y a tellement de choses que l'esprit ne peut pas expliquer ; nous avons toutes ces questions qui ont besoin de réponses. Mais au lieu de poser des questions quand nous ne savons pas quelque chose, nous faisons toutes sortes de suppositions. Si nous nous contentons de poser des questions, nous n'aurons pas besoin de faire des suppositions. Il est toujours préférable de poser des questions et d'être nous ne faisons pas de suppositions, nous pouvons concentrer notre attention sur la vérité, et non sur ce que nous pensons être la vérité. Nous voyons alors la vie telle qu'elle est, et non telle que nous voulons la voir. Lorsque nous ne croyons pas à nos propres suppositions, la force de notre conviction que nous avons investi dans celles-ci nous lorsque nous récupérons toute l'énergie que nous avons investie dans la formulation de nos hypothèses, nous pouvons utiliser cette énergie pour créer un nouveau rêve notre paradis personnel. C'est ce que propose les 4 accords que pensez-vous de ne plus faire de suppositions ?Pensez-vous que cela vous aidera à reprendre le pouvoir personnel ? La maîtrise de vos émotions ?Si ce chemin de liberté personnelle et d’Être vous appelle, vous pouvez suivre un stage Toltèque de 2 jours en présentiel ou à distance sur les 4 accords pouvez également suivre l'apprentissage Toltèque à distance de 6 mois "La traque du Jaguar".Belles journées à vous ! Parmi les livres de développement personnel, s’il y en a un qui se démarque par sa perception universelle de la sagesse, c’est le Best-seller les quatre accords Toltèques de Don Miguel Ruiz. Vendu en Millions d’exemplaires, ce petit livre plein de sagesse ouvre la voie de la liberté personnelle et réalise le rêve d’une autre vie. Son auteur, neurochirurgien mexicain devenu chaman comme son grand-père, nous explique que la psychologie positive chamanique des Toltèques s’est dotée de préceptes bienveillants pour ouvrir la voie au bonheur inconditionnel par l’accomplissement de soi. Même s’il est nécessaire de lire ce livre pour en comprendre toute la force de résonnance, je vous en ai tracé un résumé en souhaitant qu’il vous donnera envie de courir dans la première librairie pour vivre votre propre expérience de la pensée positive mexicaine et du développement personnel quantique. 1er accord Toltèque Que votre parole soit impeccable Parlez avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez vraiment. Évitez d’utiliser la parole pour vous exprimer contre vous-même ou pour médire d’autrui. Utilisez la puissance de la parole dans le sens de la vérité et de l’amour. » Comme expliqué dans l’article Le pouvoir des mots que nous utilisons » le verbe a un pouvoir puissant sur nous et sur notre psychisme. Un mot prononcé par notre entourage peut très bien nous donner des ailes comme il peut nous mettre plus bas que terre. Notre erreur est de croire que les mots ont peu d’importance, qu’ils n’ont pas de poids. Pourtant, ils ont une résonnance importante du fait de leur énergie positive ou négative. Et cela concerne autant nos paroles adressées aux autres que notre propre dialogue intérieur. Le premier travail à faire est donc de prêter attention à nos pensées avant qu’elles ne deviennent des mots. Car la parole est un outil d’une puissance inimaginable ce qui exige qu’on apprenne à la maîtriser pour la diriger dans le sens de la vérité et de l’amour et pas pour juger ou médire. 2e accord Toltèque Ne prenez rien personnellement Lorsqu’on fait de tout une affaire personnelle, on part du principe que l’autre sait ce qu’il y a dans notre monde, et on essaie d’opposer notre monde au sien » Puisque les paroles et les actes des autres leur appartiennent et ne nous concernent pas en propre pourquoi prendre les choses personnellement ? Notre égocentrisme et le moi je » nous poussent souvent à croire que tout vient de nous ou que tout nous concerne. Cet accord Toltèque est capital, car une fois que l’on comprend que la critique, comme l’éloge, concernent une image de nous et non nous directement, alors nous sommes immunisés, cela ne nous atteint plus, et nous ne risquons plus d’en souffrir. Lorsqu’une personne nous maltraite, nous trahit ou nous juge, c’est évidemment de sa responsabilité. En revanche, ce dont nous faisons de ce que cette personne nous a fait est de la nôtre. Oser se remettre en question et apprendre à prendre de la distance par rapport aux jugements, critiques et autres maltraitances permet de ne plus remettre son bien-être et son estime de soi entre les mains de quelqu’un d’autre. 3e accord Toltèque Ne faites jamais de supposition Le problème des suppositions est que nous croyons que ce sont des vérités. Chaque fois qu’on fait des suppositions qu’on prête des intentions à autrui, on crée des problèmes » Nous faisons effectivement des suppositions à longueur de journée. Notre mental est prompt à élaborer des raisonnements, à faire des hypothèses et à imaginer des explications que l’on considère d’ailleurs vite comme une certitude, qui devient inconsciemment notre réalité. Il faut avoir le courage de poser des questions et oser exprimer ses vrais désirs. Ainsi, on communique clairement avec les autres et on évite tout malentendu qui pourrait être source de tristesse, de colère ou de déception… D’ailleurs, pour vous rendre compte de la puissance et de l’abondance de ces pensées parasites, il vous suffit de méditer. Pour cela, posez-vous un instant dans le calme et le silence. En pleine conscience, fermez vos yeux et observez vos pensées. Vous ne tarderez pas à constater la teneur de toutes ces phrases limitantes et de ce dialogue intérieur qui ne cesse de nous mettre en garde, de juger et d’émettre des hypothèses totalement infondées. 4e accord Toltèque Faites toujours de votre mieux Il ne reste plus qu’un seul accord, mais c’est celui qui transforme progressivement les trois autres en habitudes solidement ancrées en nous. Le quatrième accord concerne l’application des trois premiers faites toujours de votre mieux », Si vous avez lu l’article le perfectionnisme, y renoncer au risque de s’épuiser », vous savez que viser la perfection est généralement source de culpabilité et de frustration. Faire de son mieux permet d’éviter tout jugement négatif sur soi et de ne pas se soucier du jugement ou des attentes des autres. En faire trop conduit à s’épuiser ou se vider et ne pas en faire assez engendre des reproches et de la culpabilité. Agir avec plaisir, et de son mieux, sans attendre quelque chose en retour, et cela avec indulgence envers soi-même, permet de profiter pleinement de la vie. Ce livre est la base de principes de développement personnel connus, mais présentés simplement et accessibles à tous. La conclusion, je la laisse à Don Miguel Ruiz, l’auteur de ce Best-seller Vous n’avez pas à vous juger, à vous sentir coupable ou à vous punir, si vous n’arrivez pas à respecter ces quatre accords toltèques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien même en faisant encore des suppositions, même s’il vous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. » Travailler sa communication Afin de s’ouvrir à l’autre et d’aborder les choses le plus efficacement possible, il est également essentiel de travailler sa communication. Comprendre le langage non verbal, et savoir déchiffrer la langue mystérieuse des émotions est, comme nous l’avons vu, un talent précieux. Mais nous sommes aussi des êtres de langage. Maîtriser au mieux cet outil à la fois merveilleux et dangereux peut littéralement vous changer la vie. Le langage est un domaine qui me fascine, et que toute personne souhaitant évoluer sur le chemin du développement personnel devrait étudier. Dans plusieurs articles précédents, nous avons évoqué plusieurs pistes pour progresser à ce sujet. Si cela n’est pas déjà fait, en parcourant mes pages, vous pourrez apprendre à exprimer vos besoins sans blesser l’autre, à vous affirmer et à dire non en toute sérénité… Vous verrez également comment dire les choses, et même LA chose la plus difficile à exprimer. Tout cela n’est pas accessoire. Je vous promets qu’en travaillant sur votre communication, vous vous faciliterez grandement la vie… Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire ! La positive attitude ! Adopter une positive attitude » change la vie dans tous les domainesOn a beaucoup raillé la chanteuse Lorie, et à sa suite l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour avoir vanté les mérites de la positive attitude ». Il est vrai que la chanson s’adressait avant tout aux adolescents, et que ses qualités musicales ne sautaient pas aux yeux. Il est vrai aussi que voir un homme d’État reprendre les paroles de cette chanson pour ados avait de quoi faire sourire… Pourtant, je suis d’accord avec eux sur ce point. Adopter une positive attitude » change la vie dans tous les domaines, et tout particulièrement dans la résolution des conflits. Adopter la positive attitude permet avant tout d’aborder les conflits comme des choses toutes naturelles, et inévitables dans les relations humaines. On évite ainsi de dramatiser les situations, et on les aborde le plus sereinement possible. Plus important encore il est impossible de pardonner si l’on a pas fondamentalement confiance en soi et en la vie. Il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de vivre une situation de conflit sans blesser l’autre et sans être blessé soi-même. Savoir tirer un trait là-dessus, parier sur la grandeur de l’autre, lui montrer notre estime en trouvant la force de pardonner, c’est se donner l’opportunité de repartir sur des bases plus solides. Les conflits sont inévitables. Jamais nous ne pourrons grandir en restant dans l’évitement. Mes méthodes ne sont pas miraculeuses, et elles demandent un certain courage courage de comprendre, courage de s’ouvrir, courage de travailler sur soi, et courage d’être positif… Mais sans ce courage, chaque conflit est condamné à rester stérile et à enfermer chacun dans ses positions. Ce courage, qui existe déjà en vous, changera radicalement la donne. Il fera de chaque conflit une nouvelle opportunité celle de mieux vous connaître et d’aller vers les autres pour bâtir des relations solides, vraies, et bénéfiques pour tous. Favorisant un climat de respect et de bienveillance, les accords toltèques permettent aux enfants de grandir avec un cadre et une envie de devenir Artiste de leur vie ». Les Accords Toltèques, c’est quoi? Les Accords Toltèques enseignent comment prendre la responsabilité de nos vies en s’alignant sur nos ressentis. Ma parole est impeccable Je ne prends rien personnellement Je ne fais pas de supposition Je fais toujours de mon mieux Ma parole est impeccable Il s’agit d’apprendre à s’exprimer de façon consciente, c’est à dire en veillant à exprimer des choses qui nous appartiennent, de façon positive. Il est également utile de surveiller nos pensées et d’apprendre à ne plus nous juger sévèrement. C’est d’autant plus important que beaucoup d’enfants se dévalorisent souvent Je suis nul,je n’y arriverais pas, etc… » Je ne prends rien personnellement Il est ensuite conseillé de ne pas prendre les choses de façon personnelle ainsi, il nous faut apprendre, et nos enfants avec nous, à ne pas prendre pour nous ce qui est fait ou dit par autrui. On part du principe que chacun vit dans sa bulle, dans son monde, dans sa réalité et que ce qu’il dit ou fait est fait en fonction de ses propres filtres, valeurs, histoires, etc… Donc si quelqu’un dit ou fait quelque chose de blessant pour nous, il ne faut pas le prendre mal, ou le prendre pour nous. Il faut le relâcher, et le replacer dans le contexte cela appartient à l’autre. De même un compliment ne nous est pas vraiment adressé il parle de ce qui est agréable à l’autre, mais pas de ce que l’on est. Enseigner à un enfant de ne pas tenir compte des moqueries, ou des compliments de ses pairs n’est pas évident. En effet l’enfance est une période vulnérable où l’enfant construit aussi sa personnalité en fonction de son entourage, d’où l’importance de lui offrir un environnement sain basé sur le respect et la bienveillance, mais aussi lui fournir des modèles fiables de parents ancrés et conscients qui savent ne pas prendre les choses de façon personnelle. Je ne fais pas de suppositions Le troisième accord propose de ne pas faire de suppositions. En effet, lorsqu’on suppose que telle personne agit de telle manière parce qu’elle veut probablement ceci ou cela, on ne peut que se tromper, puisque cette personne n’est pas nous, et qu’elle vit dans sa bulle, sa réalité. Plutôt que de supposer, il est donc indispensable d’oser poser des questions, et d’écouter attentivement les réponses jusqu’à être sûr d’avoir compris. Et même quand on pense avoir compris, il peut être utile de reformuler ce que nous croyons être juste pour en être sûr. Il faut nous assurer d’avoir une compréhension aussi claire que du cristal, ceci afin d’éviter tout malentendu. Voir Communication Non Violente Je fais toujours de mon mieux Le dernier accord vous demande de toujours faire de votre mieux. En effet, lorsque vous faites de votre mieux, il est inutile de vous auto-flageller en vous lamentant de ne pas avoir mieux fait, ou de ne pas avoir fait différemment. Ce que vous avez fait, vous l’avez fait en fonction de certains paramètres, et en prenant une décision qui vous a parut juste sur l’instant. Vous avez fait du mieux que vous pouviez à ce moment là. Cet accord vous demande aussi d’être vigilant à être aligné dans votre parole et vos pensées, et de suivre les autres accords à chaque instant. Dans le cas d’un enfant, cela lui permet probablement d’apprendre à agir de façon juste, en prenant la responsabilité de son action. Tous ces accords sont justes et passionnants, mais pour les enseigner à nos enfants, il faut les vivre, et les incarner. Nous sommes des exemples pour les enfants, ne l’oublions pas. Un idée les afficher là où on les verra facilement permet de montrer aux enfants que vous souhaitez les réaliser. Cela vous permet de les relire régulièrement, mais aussi cela leur permet peut-être d’y réfléchir peu à peu, et d’essayer, à leur tour de les appliquer. Une vidéo qui les explique aux enfants ici Louise Payet

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