Touten réfléchissant à ce que je peux faire, je passe dans la cuisine et tombe sur une photo de famille accroché sur le frigo, avec Noé, sa mÚre et un homme qui ne ressemble pas du tout à celui qui est actuellement dans la chambre. J'étais trÚs perdu, je ressentais toujours une tension, un mauvais sentiment et toutes les preuves montraient que l'homme n'était pas celui qu'il
Ya des soirs, tu rentres chez toi et ton cerveau a besoin de se reposer, mais ton corps nâa pas besoin de dormir. Dans ces situations, nos ancĂȘtres coupaient du bois pour lâhiver, mais aujourdâhui on a de lâuranium et la tĂ©lĂ©. Il y a bien du foot sur TF1, mais mon cerveau est juste fatiguĂ©, pas liquĂ©fiĂ©, donc je me contente de
StressĂ©epar ma double journĂ©e, je bois Je bois, jâai honte Limiter ou arrĂȘter ma consommation. Je veux rĂ©duire ma consommation d'alcool ArrĂȘter, comment faire ? Je souhaiterais ĂȘtre aidĂ© Jâai recommencĂ© Ă boire Alcool et grossesse. Enceinte, est-ce que je peux boire ? Je viens dâapprendre que jâĂ©tais enceinte Je ne parviens
118j'aime, 40 commentaires. VidĂ©o TikTok de â InĂšs à°ïž (@inxs_roblox) : « Wallah je vais creuver mais je pense quon vas devoir partir des ce soir !!!!#roblox#roblox_cookie124#le#feu#est#a#actuellement#as#45km#de#la#maison#de#vacance#ou#je#suis#a#bordeaux#pourtoii#fyp ». Le feu est actuellement as 45km de la maison de vacance ou je suis ( Ă Bordeaux ).
PoĂšmesd'amour courts. Vos yeux ont jetĂ© un coup d'Ćil dans ce nuage gris, J'ai commencĂ© Ă comprendre que tu Ă©tais ma sortie, commencer Ă voir la lumiĂšre oĂč le destin. commencez Ă vous amĂ©liorer et vous ĂȘtes mon guide dans ce labyrinthe. Je vis avec mille sens et vous ĂȘtes la cause de vivre en vous aimant. ïž ïž ïž.
Jepense beaucoup de chose Ă cause de ca, je me dis que javais surement raison quand je pensais que ca nâĂ©tait pas une bonne chose de vivre Ă trois.. malgrĂ© que mon copain ait dis que la maison sera Ă lui un jour, elle n'aura rien Ă dire.. mais je doute, ce sera toujours "chez elle" !elle le fait bien ressentir, mĂȘme Ă son fils unique. mon problĂšme est le suivant ; j'ai peur de
. Nouvelle lune Lyrics[Refrain]Soir de nouvelle lune, tout est noirJâme balade en dessous des Ă©toilesEt jâpense Ă toi, pourquoi tu me regardes comme çaLa vie est belle en bas dâchez toi[Couplet 1]Elle veut quâon parte toute la nuitLe ciel est trop beau ce soirJâaime bien quand il se fait tardJâai perdu lâfil de lâhistoireJâme sens super bienEt jâte sens super belleTu sens bon dans la caisseJâveux pas tâavoir en bestJâpense avoir besoin dâtoiLa vie est belle en bas dâchez toiElle me dit jâpeux pas jâai des trucs Ă faireToute la semaine »Jâai comme lâimpression que jâvais pas tâparler dâmes affairesElle me dit jâpeux pas jâai des trucs Ă faireToute la semaine »Je sais quâtâaime bien quand jâsuis trop occupĂ©YeahOn les fuck tousIls nous aiment pasElle veut sâmettre Ă faire mes nouveaux backLĂ jâvais lui offrir une nouvelle bagueTu veux quâon fuck dans la sportbackLa vie est belle en bas dâchez toiYeahJâsais pas si tu mâaimesTu me lâas pas dit clairementEt si ils sâen prennent Ă nos tĂȘtesOn sera plus intelligents quâeux[Refrain]Soir de nouvelle lune, tout est noirJâme balade en dessous des Ă©toilesEt jâpense Ă toi, pourquoi tu me regardes comme çaLa vie est belle en bas dâchez toi[Couplet 2]Baby yeahLĂ yâa le ciel qui sâfait sombreIls retiennent pas la leçonIls aimeraient bien nous voir loin dâiciIls danseront pas sur nos tombesOuais, ils danseront pas sur nos tombesYâa des putains dâfils de putes partoutNous on rentre pas dans leurs partousesJâregarde tes yeux, tout ça nâa pas dâsensJâme sens un peu mal mais yâa pas dâsoucisTâfaçon on les baiseEt quâest-ce quâils vont faire ?Ă part aller en enferJâlis pas leurs putains dâcommentairesEt toute la nuit on sâaimeNous on a besoin dâpersonneDis-le-moi si ça tâgĂšneJârĂ©ponds pas quand mon tel sonneEt tâas dâla paix dans la voixDâla douceur dans les yeuxTu tâsens mal quand tâes seuleFaisons notre vie Ă deux[Refrain]Soir de nouvelle lune, tout est noirJâme balade en dessous des Ă©toilesEt jâpense Ă toi, pourquoi tu me regardes comme çaLa vie est belle en bas dâchez toi[Couplet 3]Elle veut quâon parte toute la nuitLe ciel est trop beau ce soirJâaime bien quand il se fait tardJâai perdu lâfil de lâhistoireJâme sens super bienEt jâte sens super belleTu sens bon dans la caisseJâveux pas tâavoir en bestJâpense avoir besoin dâtoiLa vie est belle en bas dâchez toiHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you donât understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
Ma chĂšre, je tâĂ©cris ces longues lignes dans la brise du soir pour te demander ce que tu retiendras de moi lorsque tout ne sera plus que souvenirs. Te rappelleras-tu tout cet amour que je souhaitais tâoffrir ? Penseras-tu encore de temps en temps Ă cette passion dĂ©vorante et dĂ©chirante qui Ă©tait mienne ? Tout ce que jâai fait de mal câest espĂ©rer la rĂ©ciprocitĂ© de ces sentiments zĂ©lĂ©s. Oui câest vrai, jâai un peu rĂȘvassĂ©. Au milieu des Ă©tincelles et des Ă©clats, jâai cherchĂ© la Belle de mes nuits. Oui je sais tu ne vois pas les choses comme moi, un drap de lin ou de velours semble masquer le chassĂ©-croisĂ© de nos regards distincts. Je suis rongĂ© dâĂ©goĂŻsme, tempĂȘtes et orages en plein cĆur, tu le sais. Oui câest vrai, la rĂ©alitĂ© est mĂ©prisante, et mon imaginaire est orgueilleux. Tous me lâont rappelĂ© et je te cherchais, tu le savais. Toi, tu tâĂ©clipsais, regard bleu azur au dĂ©tour de la rue. Pour moi lâessentiel câĂ©tait dâavoir quelquâun pour qui trembler, quelquâun pour qui fulminer cette adulation vĂ©hĂ©mente. Oui câest vrai que lâamour perd son Ă©lĂ©gance quand il cesse dâĂȘtre secret. Ce soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf toi. Je suis lĂ pour toi, jâĂ©cris pour toi. LĂąchement, sans jamais te nommer ni sans jamais me nommer. Mais jâĂ©cris Ă dĂ©faut de pouvoir mâexprimer Ă voix haute. Tu sais on me lâinterdit. Ma parole est muselĂ©e, mon regard est bĂąchĂ©, ma personne est ostracisĂ©e. Je cherche ton regard, je cherche ton sourire, une attention particuliĂšre qui me laissera croire que dâillusion en dĂ©sillusion, je retrouverai ces papillons qui dans mon ventre chantent tes louanges lĂ oĂč ne subsistent dĂ©sormais quâun terrible nĆud. Aujourdâhui comme demain, je me demande Ă quoi bon fulminer mes passions, pourquoi scander mon amour. Je le martĂšle sur des airs mĂ©lodramatiques oĂč se mĂȘlent Ă outrance sentiments et pulsions. Je me sais romantique mais je suis bouffi dâorgueil. Oui câest vrai, je radote et je ressasse. Mais il y a de ces soirs oĂč je voudrais te dire combien je tâaime, combien mon amie me manque. Ce soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf toi. Quand je serais parti ou que tu mâauras fui, dis-moi ma Belle, que retiendras-tu de tous ces souvenirs ? Pour moi je crains que ne subsistent que les souvenirs fantasmĂ©s de ce qui aurait pu ĂȘtre. Jâaurais pu croire que tu nâĂ©tais quâune illusion. Jâaurais pu croire que tu nâĂ©tais que le fruit de mon imagination. Je me demande si je dois me battre encore. Dans ton dos tu penses que je souris mais ce nâest quâaffabulation. Ce qui me chagrine, câest que nos quelques bons moments se noient dans tous ces remords. Ce soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf toi. Si je fais un pas un avant, lanceras-tu un regard en arriĂšre ? Nicolas. Sauvegardes PoĂšmes 2Ce compte regroupe tous les poĂšmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de PoĂšte.
SMS pour dire je pense a toi Le matin je ne mange pas, car je pense Ă toi, Ă midi je ne mange pas car je pense Ă toi et la nuit je ne dors pas car jâai faim. Quand je suis triste je pense a toi' comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense a toi, comme en plein soleil en pense a l'ombre... Câest dur de te dire Ă quel point je tâaime avec juste un sms. Mon amour est trop fort pour un simple message Tu es le feu, je suis l'eau, tu es ma voix, je suis le mot, ensemble nous sommes un et l'autre ne va pas sans l'un. Etre loin de toi me fait souffrir, penser Ă toi me fait guĂ©rir, ĂȘtre au prĂ©s de toi est mon plus grand dĂ©sir. PensĂ©es d'amour, je t'aime toujours, un peu plus chaque jour, tu es mon unique amour. Avec les beaux jours un parfum d'amour Ă©veil mes sens, j'ai besoin de ta prĂ©sence⊠Quand je suis dans tes bras, prĂ©s de toi, j'oublie tout et je ne pense qu'Ă nous ... Je ne me pose plus aucune question, car toi seul est mon obsession. Je pense Ă toi, je te vois partout rĂ©ponds-moi, je deviens fou. J'aime la vie et toi, mais une vie sans toi, je n'y pense mĂȘme pas !!!! Ton cĆur m'apporte la douceur, ton regard la sĂ©rĂ©nitĂ©, je ne compte plus les heures depuis que tu es Ă mes cĂŽtĂ©s. Quand je te vois danser je suis Ă©merveillĂ©e si jolie quand tu souris petit amour de ma vie tu es partie bien loin mais cela c'est ton chemin reviens vite nous faire rĂȘver et sur les planches remontĂ©es. Si tu ne me parles pas, je remplirai mon cĆur de ton silence pour te dire Ă quel point tu me manques et combien il est dur de t'aimer. Je viens de me rĂ©veiller et dĂ©jĂ mes pensĂ©es sont tournĂ©es vers toi, tu es le centre de mon univers. Ce sms est pour te dire que je pense Ă toi dĂ©s le levĂ© du soleil. Met ta main gauche sur ton Ă©paule droite et ta main droite sur ton Ă©paule gauche. Maintenant imagine que câest moi te donnant un cĂąlin du matin. Je pense Ă toi le jour...je rĂȘve de toi la nuit...je pense a toi toujours...mon amour! Je veux ĂȘtre le ciel que tu contemples, l'air que tu respires, je veux ĂȘtre les lĂšvres... Que tu embrasses, mais par dessus tout je veux ĂȘtre la raison, qui fait battre ton cĆur ! Tu ne peux pas savoir quel plaisir je ressens lorsque je t'Ă©cris sur ce petit Ă©cran. Mais tu dois savoir une chose, que tu tiendras toujours une immense place dans mon cĆur. J'ai glissĂ© une photo de toi derriĂšre chacune de mes paupiĂšres et c'est merveilleux. Je peux -si une graine de sable signifie l'amour j ai besoin de toutes les dĂ©serts pour te dire je t aime. Rien ne rend ma journĂ©e plus heureuse quâun sms de toi. Alors je vais rendre ta journĂ©e merveilleuse en tâenvoyant plein de sms. Je t'aime !!! N'importe oĂč dans le monde chaque seconde je pense Ă toi. N'importe oĂč dans le monde je suis ton ombre oĂč que tu sois. Loin des yeux, loin du cĆur. Ce proverbe est bien menteur, car malgrĂ© la distance c'est a toi que je pense ! Quand je pense Ă toi mon cĆur sâaccĂ©lĂšre, quand je dors je rĂȘve de toi⊠je crois que je tâaime Lâune des choses les plus rĂ©confortantes de la vie, câest de savoir que quelque part, quelquâun pense Ă toi. Je vais penser Ă toi toute la journĂ©e. Je tâaime. Si une seule Ă©toile pourrait tomber Ă chaque fois que tu me manques il n'y aura plus d'Ă©toile dans le ciel ce soir, parce que tu me manques. Je ne peux pas respirer sans toi, je ne peux pas vivre sans toi, je ne peux pas dormir sans toi, partout oĂč je vais tu es avec moi. Parfois les mots sont difficiles Ă trouver, pour Ă©crire ce message parfait pour te laisser savoir que tu es toujours dans mes pensĂ©es.
Le vent dans le cou ce soir, le son dans la caisse Promis, je pense Ă toi Le vent dans le cou ce soir, le son dans la caisse Promis, je pense Ă toi Todiefor Eh Dix fois, vingt fois, j'refais les tracks , j'ai envie d'trouver la bonne J'suis dans l'stud', tranquille, j'me bois un truc, c'est un thĂ© j'ai arrĂȘtĂ© l'alcool J'fume grave, dix fois, vingt fois, trop pour un homme, j'suis Belge, c'est dans ma culture Aucune envie d'connaĂźtre le futur, mon unitĂ© d'base, j'la compte en album J'suis pas avec toi ce soir ce soir Mais t'es dans ma tĂȘte donc c'est pas la mĂȘme Pourquoi on danse pas ensemble ? Ouais, j'suis assez dĂ©f, j'vois l'truc en HD Mais t'es pas avec moi ce soir Mais le temps, c'est d'la merde DĂšs qu'tu vis, tout passe vite Mais sinon, il s'arrĂȘte Et j'ai zĂ©ro batterie Faut qu'j'te fasse un appel Comme ça, on s'attrape vite Hein Ouh, ah J'ressens la pression pour l'instant, j'reste plus Ă la maison Masque, virus, drogues mal placĂ©es L'ambiance est glacĂ©e Ouh, ah J'vois tout en double, c'est dingue On s'voile la face comme pour le bon goĂ»t des fringues On s'amuse jusqu'Ă c'qu'on trouve les flingues AprĂšs, on s'Ă©tonne que tout s'Ă©teint Ouh ah Ouh ah aprĂšs, on s'Ă©tonne que tout s'Ă©teint Ouh ah Ouh ah J'suis pas avec toi ce soir nan Mais t'es dans ma tĂȘte donc c'est pas la mĂȘme Pourquoi on danse pas ensemble ? Ouais, j'suis assez dĂ©f, j'vois l'truc en HD Mais t'es pas avec moi ce soir nan Mais le temps, c'est d'la merde DĂšs qu'tu vis, tout passe vite Mais sinon, il s'arrĂȘte Et j'ai zĂ©ro batterie Faut qu'j'te fasse un appel Comme ça, on s'attrape vite Hein Le temps, l'amour, la distance Trois mots qui vont pas matcher T'es dans ma tĂȘte ce soir J'ai un truc qui coince au niveau d'la trachĂ©e Ils pensent qu'on peut plus s'attacher J'adore les contredire Et troller leur gueule de gole-mon qu'on s'le dise On rentre on fume et on vide le sachet Dix fois, vingt fois, j'refais les tracks , j'ai envie d'trouver la bonne J'suis dans l'stud', tranquille, j'me bois un truc, c'est un thĂ© j'ai arrĂȘtĂ© l'alcool J'fume grave, dix fois, vingt fois, trop pour un homme, j'suis Belge, c'est dans ma culture Aucune envie d'connaĂźtre le futur, mon unitĂ© d'base, j'la compte en album J'suis pas avec toi ce soir ce soir Mais t'es dans ma tĂȘte donc c'est pas la mĂȘme Pourquoi on danse pas ensemble ? Ouais, j'suis assez dĂ©f, j'vois l'truc en HD Mais t'es pas avec moi ce soir Mais le temps, c'est d'la merde DĂšs qu'tu vis, tout passe vite Mais sinon, il s'arrĂȘte Et j'ai zĂ©ro batterie Faut qu'j'te fasse un appel Comme ça, on s'attrape vite Hein Ouh, ah J'ressens la pression pour l'instant, j'reste plus Ă la maison Masque, virus, drogues mal placĂ©es L'ambiance est glacĂ©e Ouh, ah J'vois tout en double, c'est dingue On s'voile la face comme pour le bon goĂ»t des fringues On s'amuse jusqu'Ă c'qu'on trouve les flingues AprĂšs, on s'Ă©tonne que tout s'Ă©teint Ouh ah Ouh ah aprĂšs, on s'Ă©tonne que tout s'Ă©teint Ouh ah Ouh ah J'suis pas avec toi ce soir ce soir Mais t'es dans ma tĂȘte donc c'est pas la mĂȘme Pourquoi on danse pas ensemble ? Ouais, j'suis assez dĂ©f, j'vois l'truc en HD Mais t'es pas avec moi ce soir Mais le temps, c'est d'la merde DĂšs qu'tu vis, tout passe vite Mais sinon, il s'arrĂȘte Et j'ai zĂ©ro batterie Faut qu'j'te fasse un appel Comme ça, on s'attrape vite Hein Paroles2Chansons dispose dâun accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
Passent les mois, et je retrouve ensuite ces fragments Le Trieux, Paimpol, Ă©tĂ©-automne 1995 03/07/1995. Dans la maison du Trieux, le chaton fourrage derriĂšre les cartons Ă dessin dans la piĂšce oĂč rĂšgne toujours cette merveilleuse odeur dâessence de tĂ©rĂ©benthine et de cafĂ©. La chatte Violette, mĂšre du chaton, dort sur mes genoux, et la Siamoise Bisig tente de lui prendre sa place. Le robinet goutte. Ici, dans la panique de lâatelier-maison, tout est Ă sa place. On sâinstalle dans la lumiĂšre tamisĂ©e de la lampe. On bavarde, on esquisse un projet de livre qui aboutira peut-ĂȘtre. 05/07/1995, bords du Trieux. Ce matin les touristes sont plus bruyants que les goĂ©lands. Un bateau passe avec la sono Ă fond, on entend des Ă©clats de voix et, plus loin, les grues et les camions du port, un avion Ă hĂ©lices⊠Soudain, on nâentend plus que le clapotis de lâeau sur le rocher noir, comme si la nuit Ă©tait tombĂ©e dâun seul coup, en pleine journĂ©e. 06/07/1995, bords du Trieux. Le cormoran plonge et ramĂšne dans son bec un poisson si gros quâil lui faut, comme un anaconda avalant une proie beaucoup trop grosse pour lui, gonfler son cou, se renverser en arriĂšre et se contorsionner un moment avant dâengloutir tout rond lâanimal et de repartir en zigzaguant, le cou encore tendu vers le ciel. 08/07/1995, TrĂ©guier. Câest aujourdâhui le vernissage de lâexposition de Laurence. Beaucoup de monde, je glisse ailleurs, je suis lĂ sans y ĂȘtre. Je prĂ©fĂšre de beaucoup marcher seul sur la plage. 08/08/1995, Ă Loguivy-de-la-Mer. Des bateaux sâen vont, les mouettes font du sur-place contre le vent, un enfant court sur la plage. Cris et couleurs, mouvements brefs, mouvements longs, jeu dâondes, dâombres et de lumiĂšres. Pur appel, vide heureux de lâĂ©coute. » Je reste lĂ sur le rivage Ă attendre que quelque chose advienne â qui ne vient pas, qui peine Ă venir â dâoĂč pourrait naĂźtre un poĂšme. Je guette le cormoran. Rien ne vient, rien que les vagues qui repartent aussitĂŽt et lissent le miroir du sable, rien que le temps circulaire qui tourne en rond dans les remous, dĂ©ferle, dĂ©vide ses Ă©cheveaux dâalgues et dâĂ©cume. Rien ne se passe. Ici rĂšgne lâinframince oscillation de ce qui nâadvient pas, lâinfinitĂ©simale variation des vagues sâemmĂȘlant aux vagues. Je ne pense alors ni au passĂ©, ni Ă lâavenir, ni au prĂ©sent. Je suis patient. Je nâattends rien. TGV Lyon-Rennes, 01/09/1995. Brume matinale, regards dans la brume entre les arbres qui filent et le bazar de livres posĂ©s sur la tablette et qui se reflĂštent sur la vitre un numĂ©ro des Cahiers de GĂ©opoĂ©tique, un guide de gĂ©ologie, un livre dâArtaud, mon carnet. Plaines ocre jaune. Autour de moi on lit Voici ». On tient des propos racistes qui commencent par Je ne suis pas raciste mais⊠». En gare des Rennes les passagers courent de tous cĂŽtĂ©s sur les quais encombrĂ©s, mais sous un ciel gris bleu absolument indiffĂ©rent. 02/09/1995, port de Paimpol. Brume matinale, pas perdus au long du port, tremblent les haubans. Tournant tout autour du port, long cou noir et moulinets, câest le cormoran. Les premiers bateaux qui partent. Leurs reflets font du sur-place. Silence et sillage. Cercles et sillages sâeffacent. Le vent en surface creuse des rides dâautomne. Ciel gris dans lâeau sombre, cloches dans la brume, le port en automne. 03/09/1995, port de Paimpol. Au nord du port de Paimpol il y a un bout de plage oĂč sâentassent des blocs de goudrons, des plaques de craie, toutes sortes de dĂ©bris. Tous les oiseaux se rassemblent Ă cet endroit le matin, oĂč je me rends un peu avant lâaube, Ă une heure oĂč je suis sĂ»r de ne trouver personne. Ce matin jâai Ă©crit des haĂŻkus sur les galets. CâĂ©tait des textes sans intĂ©rĂȘt, mais les Ă©crire ainsi mâa rappelĂ© mes douze ans, lorsque je recopiais sur du bois ou des cailloux les poĂšmes de Ryokan ou Buson. Je les ai ensuite notĂ©s sur mon carnet â entre autres Clapotis de lâeau, la craie sâeffrite sur la pierre, fragments de marĂ©e. Ce matin dâautomne, le hĂ©ron gris est le gardien des marĂ©es. Cette pierre une carte des fonds marins, en relief. Nerfs des pierres, micas de la mer brillante, soleils distendus. Cormoran, cou tendu, cri muet. Il y a beaucoup de moments que jâai oubliĂ©s, mais celui-ci, plus de vingt-cinq ans plus tard, me reste trĂšs bien en mĂ©moire, de mĂȘme que le suivant⊠04/09/1995, pointe de Guilben. Je suis venu Ă pied par la cĂŽte, et non en vĂ©lo, le vent sâest levĂ© Ă mon arrivĂ©e, et la pluie Ă lâhorizon ! Cela mâa procurĂ© un bonheur fou confinant Ă lâivresse, et jâai Ă©crit dâun jet le poĂšme suivant conservĂ© dans Dâun hiver Ă un autre Vent vent vent bourrasque dâĂ©cume embruns particules sel et roc varech et aiguilles branches et coquilles mousses Ă la mer rivage emmĂȘlĂ© vent vent vent mer et ciel mĂȘlĂ©s le grain et lâembrun barques retournĂ©es voyez dans sa barque lâhumain chavirĂ© voyez-le danser ! vent vent vent vent oĂč va le vent oĂč va la tempĂȘte ? nord au sud est en ouest tourbillons tourbillonnant dâeau et de parfums odeurs ocĂ©anes miel continental rĂ©sine et marĂ©e monte la marĂ©e autour de Guilben rochers submergĂ©s oĂč va la marĂ©e ? vent vent vent vent tourbillonnant tourbillons cosmiques vent gris vent vert vent dâardoise de pins et de plumes vent dans le plumage de lâoiseau totem vent dans le vert vide de son Ćil vent vent vent vole vers le large vent vent vent file Ă lâhorizon Ă ce point limite oĂč le soleil blanc porte la mer blanche Ă incandescence vent vent vent vent incandescent venu du soleil pour y retourner vent vent vent vent nĂ© du soleil balaie tout obstacle pour y retourner. 05/09/1995. Pointe de Guilben. Je nâai pas la prĂ©tention de connaĂźtre la Bretagne, ni aucun autre lieu, ni mĂȘme cette pointe de Guilben oĂč je reviens chaque fois, oĂč jâai Ă©crit et vĂ©cu quelques poĂšmes plus ou moins mĂ©morables et dont jâapprĂ©cie particuliĂšrement la beautĂ© sĂ©vĂšre, la douceur inattendue en Ă©tĂ©, les brusques dĂ©crochages de tonalité⊠Par moments, il me semble cependant que je me rapproche du lieu oĂč je suis de passage. Je le sais parce que je vois mieux, je vois en dĂ©tail et avec prĂ©cision les coquillages, les algues, les rochers, les flaques, et que je sens que tout cela mâintĂ©resse au plus haut point. Jâai de Guilben une impression gĂ©nĂ©rale en fait, des sĂ©ries dâimpressions, mais depuis le coup de vent dâhier il me semble que jâen ai une connaissance beaucoup plus intime, quâil fait maintenant partie de moi, que je ne lâoublierai pas impression vĂ©rifiĂ©e par la suite. 06/09/1995, nord du Port de Paimpol. Ce matin jâai enregistrĂ© les cris des goĂ©lands avec un petit dictaphone. Le vent soufflait si fort que je ne mâattendais Ă rien de correct. Quelle nâest pas ma surprise, cependant, lorsquâĂ lâĂ©coute de lâenregistrement je dĂ©couvre que le son dâun accordĂ©on sâest mĂȘlĂ© aux cris des oiseaux, sans que je lâaie entendu sur le moment ! Qui donc a jouĂ© de la musique sur la plage sans que je mâen aperçoive ? Des annĂ©es aprĂšs, cette mention du dictaphone et de lâaccordĂ©on, devenus depuis mes familiers, mâĂ©tonne tout autant. Au mĂȘme moment, deux grands cormorans passent au ras de lâeau, dont je suis le vol aux jumelles pour vĂ©rifier quâils ne transportent avec eux aucun instrument de musique. Ce mystĂšre musical trouve sa rĂ©solution dans le fait que jâavais captĂ© par erreur Radio France Bretagne⊠07/09/1995, vingt-quatre heures de Guilben Ă lâArcouest. Souvent je tentais dâĂ©crire des poĂšmes, presque toujours mauvais. Je me cherchais. Cela donnait des choses comme ça Volcan entrouvert au-dessus des flots chrisme rouge et vert du levant Lame verticale plantĂ©e dans lâeau blanche blessure incendie Ă midi Frisonne lâeau grise brumes et pĂąleurs se lĂšve la bise lueurs des cinq heures Figure Ă©carlate dans lâeau lacĂ©rĂ©e dâun diamant de sang prisme du couchant DerniĂšre Ă©corchure se rouvre et se ferme la lune Ă lâaurore rouvre son volcan Volcan entrouvert au-dessus des flots⊠08/09/1995, port de Paimpol une nuit de tempĂȘte. Jâai peur, jâai eu vraiment trĂšs peur lorsque la vague est venue fouetter la jetĂ©e oĂč je me suis aventurĂ© cette nuit. Je ne lâai pas vu venir et jâai failli tomber Ă lâeau. Jâai voulu voir la tempĂȘte de prĂšs, je suis venu jusquâau phare pour cela mais jâen suis effrayĂ©. Gerbes dâĂ©cume dans lâeau noire, canot renversĂ©, planches brisĂ©es, cliquetis des haubans. Des ombres partout comme des mains coupĂ©es. Une trouĂ©e dans le ciel câest la pleine lune qui regarde aussi le spectacle, entre deux toiles arrachĂ©es⊠10/09/95, port de Paimpol. Ce matin au port, les noyĂ©s tapent leur cuillĂšre aux rebords des bols. Les cordes se tendent, les cordes se nouent aux gorges. Les os, tapant les haubans, appellent la chair. 11/09/1995, port de Paimpol. La grande marĂ©e de septembre est passĂ©e. Je suis allĂ© hier fouiller les herbiers avec une Ă©puisette. Je nâai rien pĂȘchĂ©, mais profitĂ© du spectacle de ces gens en cirĂ©s jaunes dispersĂ©s sur la grĂšve de vase dĂ©couverte Ă perte de vue, certains mĂȘme enfoncĂ©s loin dans lâeau, qui sont restĂ©s des heures durant Ă gratter le sol, Ă Ă©carter les algues, pour ramener coquillages et crabes. Ce matin le port est calme. Un cormoran glisse sur lâeau puis va se sĂ©cher, ailes Ă©cartĂ©es, cou tendu. Un poisson saute. Soleil et vent lĂ©ger. Pointe de Guilben. Lâautre jour un vieux pĂȘcheur au visage de vieux rivage tout creusĂ© de rides de marĂ©e, avec des yeux couleur dâalgue, des mains rĂąpeuses de roche grise et, en guise de cirĂ©, un vieux manteau de pluie, a laissĂ© sa barque sur la plage et sâest mis Ă marcher sur lâestran en direction du large. Comme câĂ©tait jour de marĂ©e on a cru quâil partait ramasser des coquillages, mais une fois arrivĂ© dans lâeau il a continuĂ© Ă avancer. Il a disparu au bout du paysage dans une gerbe de lumiĂšre. Personne ne lâa revu. 12/09/1995, pointe de lâArcouest. Les coquillages comme des cigales creusent et grattent continument le rocher. Les bigorneaux se dĂ©placent imperceptiblement dans lâeau des flaques, tournent sur eux-mĂȘmes, effectuent une sorte de petite danse malhabile. Certains sont superbes, avec des coquilles en spirales de couleur rose et ocre mauve, un bleu gris et brillant comme le mica, un peu de vert dâalgue⊠Quand on les sort de lâeau leurs couleurs ternissent. La roche est couverte de patelles et de berniques. Quand je dĂ©tache le coquillage, il projette un petit jet dâeau salĂ©e et se dĂ©pĂȘche de fermer lâentrĂ©e de sa coquille avec sa membrane en faisant des bulles. Le blanc nacrĂ© des huĂźtres vidĂ©es par les mouettes et qui parsĂšment les rochers brille sous lâeau ; de petits coquillages parfois sây rĂ©fugient. On entend encore ce grattement sourd, comme dâune taupe creusant sa galerie. Les anĂ©mones tendent leurs filaments vers la surface. Poisson fugace. Coquillage rayĂ©, bagnard marin. Crevettes transparentes. Le petit volcan de la patelle soudain se soulĂšve, se dĂ©place â si je tente de lâattraper, elle sâimmobilise et sâaccroche aussitĂŽt Ă la paroi. 13/09/1995. Ce qui rend fou Ă BrĂ©hat. Assis seul Ă une table de lâauberge du Bourg, sur lâĂźle de BrĂ©hat, je savoure ce parfum sucrĂ© de vacances. Le temps est superbe, la mer dâun bleu rassurant, les rochers ocre rose semblent presque rouges. Impression de revenir de trĂšs loin ou dâĂȘtre trĂšs loin, comme en enfance. Je mange seul dans cette auberge remplie de touristes. Les serveurs chassent les chats mais ont pour les passants de grands sourires commerçants. PrĂšs de moi on parle en allemand. Je visite la chapelle St ExpĂ©dit. ExpĂ©dit de MĂ©litĂšne est un saint spĂ©cialisĂ© dans les causes urgentes, dont le culte sâest rĂ©pandu dâabord en Allemagne et beaucoup diffusĂ© Ă La RĂ©union et en AmĂ©rique du Sud ; il est, par exemple, le saint patron de la Police militaire de lâĂtat de SĂŁo Paulo⊠ce qui nâinspire guĂšre confiance. Je me demande pourquoi il est ainsi cĂ©lĂ©brĂ© Ă BrĂ©hat⊠Un oiseau ne cesse de se heurter aux vitraux. On entend le battement de ses ailes qui se mĂȘle au bourdonnement continu des insectes. Quelques cierges brĂ»lent devant la statue du jeune saint romain au bras coupĂ©. Puis je mâen vais par le sentier de la cĂŽte, grisĂ© par lâodeur des figuiers⊠Parfois le cĆur bat plus amplement les poumons se font plus profonds dans un tremblement le vent sâapaise un instant devant le grand restaurant on chasse les chats avec un faux sourire accueillant vieux rĂȘve en vacance le Temps pendant ce temps-lĂ sâĂ©tire et sâendort entre les cris des touristes les serveuses dansent man spricht deutsch français english on crie on se presse et lâoiseau affolĂ© cogne contre le vitrail opaque cherchant la faille du verre on prie on se tait et le jeune saint romain montre de son bras cassĂ© Ă lâoiseau discrĂštement le verre entrouvert on rit on marche on respire et ce qui rend fou alors câest parfois miraculeux lâodeur des figuiers qui tremble au long du sentier filant Ă la mer. 14/09/1995, lâIndien de BrĂ©hat. Il y a au nord de lâĂźle de grands rochers roses dont les formes peuvent facilement Ă©voquer des silhouettes animales ou humaines comme dans le bois de PaĂŻolive ou sur les crĂȘtes du Nivolet, dâailleurs. Je passe plusieurs heures embusquĂ© au sommet de lâun de ces rochers, Ă regarder trente mĂštres plus bas les cormorans pĂȘcher. Le vent me procure une exaltation croissante qui confine Ă lâivresse. Juste en face de moi, une tĂȘte dâindien couronnĂ©e de corbeaux apparait⊠JâĂ©cris dâun trait sur le carnet le poĂšme qui suit, que jâai intĂ©grĂ© ensuite au livre Dâun hiver Ă un autre, dont je me souviens quâil avait plu Ă Jean Vasca et aussi que je lâavais lu en public, plus tard, Ă Saint-Brieuc⊠Indien au front rouge Fendu dâocĂ©an La blessure de ton crĂąne Saigne encore Indien au front bleu RongĂ© de soleil Le cri noir de tes corbeaux Vibre encore Indien au front large Comme lâhorizon FichĂ©e dans ton Ćil la flĂšche Horizon Indien de granit Dâombre et de lumiĂšre BrisĂ©es dans tes creux les braises De lumiĂšre Indien de calcaire Dâalgue et de marĂ©e Poli dans tes mains le vert Des marĂ©es Indien de tempĂȘte DâĂ©cume et de vent Blanchi dans tes bras le blanc De lâĂ©cume Indien du dĂ©sordre Indien du dĂ©sir DressĂ©es tes dix-mille verges Vers le ciel Indien de lâessor Indien de lâespace LĂąchĂ©es les mouettes astrales De ton corps Indien millĂ©naire Indien planĂ©taire Tous signes tendus ainsi Tu dĂ©signes La voie du dĂ©sir La vie du dĂ©sordre La sente Ă©phĂ©mĂšre La voie du rĂ©el Indien du rĂ©el Indien Ă©ternel Indien front blessĂ© Toi lâindien de pierre. Le poĂšme achevĂ©, je trace avec une exaltation candide une sorte de pictogramme naxi en forme de cormoran dont je ferai pendant quelques annĂ©es ma signature. CâĂ©tait trĂšs naĂŻf, mais je ressens aprĂšs coup pour ce jeune homme perchĂ© sur son rocher qui sâinvente une signature en forme de cormoran la plus grande sympathie. Pages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
ce soir je bois je pense a toi